L’Arche avait pour voilure une vigne

1982

Histoire et statuts de cette communauté originale vouée à la non-violence, au travail manuel, à la vie spirituelle. Les débuts en furent, c’est le cas de le dire, laborieux. « L’apprenti patriarche » peina à rassembler ses premiers compagnons et compagnes. Mais de Tournier à Tourrettes-sur-loup, puis à Bollène et enfin à la Borie-Noble, la communauté de l’Arche se structura et connut un bel essor, portant un témoignage irremplaçable de « vie philosophique » et participant à de multiples actions en faveur de la justice et de la paix. Sous des formes renouvelées, elle poursuit aujourd’hui sa mission.

Présentation
Lanza del Vasto, à la Saint Jean 1937, quelque part près des sources du Gange, reçoit un appel d’en-haut à créer des communautés non-violentes en Occident. À la mort de Gandhi, le 30 janvier 1948, les premiers se décident à tenter l'aventure.
Lanza del Vasto en esquisse alors les grandes directions.
À la racine se trouve la recherche spirituelle : exercices corporels, méditation, prière, enracinement dans sa tradition religieuse d'origine et dialogue interreligieux. Sur le plan matériel, l'essentiel des besoins est assuré par le travail des mains rural et artisanal.
Mais l'Arche n'est pas un repli frileux et les compagnons sont invités à prendre part aux luttes non-violentes dont la première fut liée à la question de la torture en Algérie. Les communautés pratiquent aussi largement l'hospitalité.
À la lumière de l'expérience, pour ceux qui y passent comme pour ceux qui y restent, elles se révèlent être des écoles où chacun apprend à se connaître, à se donner. Les mots diffèrent pour exprimer ce qu'on y reçoit : non-violence, conversion, cohérence, unité de vie... mais au-delà des mots, des vies sont transformées.

NOTICE BIBLIOGRAPHIQUE

L’Arche avait pour voilure une vigne. Paris : Denoël, 1982. Médiations n°230. 287 pages

Par Lanza del Vasto.
Type d'ouvrage : Monographie.