• L’artiste, fût-il un enfant, fût-il un naïf, fût-il un fou, a ce sens qui ne s’appelle plus intelligence, qui s’appelle intuition.

  • Tant que l’art est à sa place, et l’artiste à sa place, il est infaillible.

  • Comment se fait-il qu’il y ait des époques où le mauvais goût n’existe pas ? Je défie quiconque de m’apporter un objet du XIIe ou du XIIIe siècle qui soit de mauvais goût.

  • L’art, et avec lui l’artiste, descend de la célébration du divin à l’exaltation de la personne ; de là à sa dégradation, il n’y a qu’un pas.

  • L’art du poète est de révéler des choses profondes de la façon la plus simple et la plus directe, de transmuer en musique les mots de tous les jours, non de dire de façon obscure et difficile des choses quelconques et dénuées de sens.

  • Plus l’artiste accuse son caractère unique, plus il assume une valeur universelle ; on se reconnaît en lui dès qu’on le reconnaît.

  • Le malheur de l’artiste, c’est d’avoir sa complétude dans son œuvre, non dans son être.