Vêtures du Jardin

Océan sans rivage (site de poésie contemporaine)

Poème dédié à Lanza del Vasto

 

 

 

 

 

Rassemble donc les vêtures du Jardin,
Ainsi que les perles du Rosaire
Puis, étreins de ton feu notre Jasmin,
Lors que L’Orient de L’Âme est aussi cet Écrin !

Marche d’un pas qui se veut Ton Unité,
Puis, balaye de Ton Regard cette Immensité,
Lors que les bruissements de Ton Cœur,
Semblent révéler l’insondable heure.

Cours sur les pierres du Chemin,
Puis, embrasse les effluves du Vent,
Lors que ta douleur est au firmament,
Joies exhalées d’un noble Pin.

Sont-ce notes de Légèreté
Des quintessences de liberté,
Sur les Hauts Plateaux,
Et rais de Lumière de La Majesté ?

Lors que se faufile le lézard,
Au Soleil des Réalités,
Que L’Azur est Prince des feuillages,
Et que ton soupir est mon Espoir.

Ton Noble Visage est en ce Souvenir,
Les larmes de mon enfance fusionnées,
Et Tes Bras enlacent mon coeur
Débordant de Ton Intensité.

Les Mains ouvertes à la Prière muette,
Épousent La Solennité des nuits de nos rencontres,
Lors qu’une simple bougie est allumée,
Et que L’Encens, en volute, patiente.

Un nuage de Branchages vole sur L’Invisibilité,
Deux tombes sont béantes et attendent L’Heure.
Étreintes vives et baiser de nos langueurs,
Les mains sont nostalgiques de Ta Présence.

Viens, L’Ami de mon Cœur, écoute ceci :
Jamais, je ne T’oublie.
Je mendie, et suis à Ta Porte.
Il n’est aucun instant sans Toi.

Viens, L’Ami de mon âme et prends-moi !
Je n’ai de Réalité qu’en Toi !
Et comme j’aime Te voir venir, soudain,
Et comme j’aime Te retenir !

Ce monde est Joie de Ton Absence,
Lors que chaque bosquet révèle Ton Secret.
Ce monde est Le Pont du mouvement de nos pas !
Des Élans de nos désirs et des gravités de notre Amour.

Ce monde est  Joie de Ta Présence,
Lors que les effleurements de Ton Discours
Sont La Plénitude de notre cheminement !
Je suis en Ta Reconnaissance et Te fais Révérence.

 

 

 

 

 

 

Tombe de Lanza del Vasto et de son épouse